Par Confiée à la bonne personne et dans le bon cadre, la délégation est précieuse pour les managers. Pourtant, bon nombre de cadres peinent à franchir le pas, par crainte de perdre le contrôle ou faute de savoir comment s’y prendre. Déléguer nécessite de faire preuve de discernement dans le choix des tâches à confier, mais aussi beaucoup de pédagogie pour donner à ses collaborateurs les moyens de réussir. Une délégation maîtrisée peut s’avérer très motivante pour les équipes, à condition de savoir l’accompagner et la valoriser.
Identifier les tâches à déléguer pour se recentrer sur le cœur du métier de manager
Se former aux techniques de management en intra-entreprise, via des organismes tels qu’AKB à Paris, vous l’enseignera : déléguer permet de construire les marches de l’escalier du succès. La délégation donne l’opportunité aux managers de se libérer des tâches annexes chronophages pour se concentrer sur leur cœur de mission et leurs responsabilités prioritaires.
L’exercice impose d’identifier en amont les activités qu’il est pertinent de confier à d’autres. Généralement, les tâches rébarbatives, répétitives et peu stratégiques se prêtent bien à l’exercice. Cela peut concerner la gestion du courrier, certaines réponses aux mails types ou encore la préparation de dossiers techniques.
En déléguant ces travaux périphériques, le manager récupère un temps précieux à consacrer à des activités plus valorisantes, avec un meilleur impact. Réunions de brainstorming, entretiens de recrutement, rendez-vous stratégiques : autant de missions où sa présence et son expertise font la différence. Le manager peut aussi se concentrer sur des chantiers d’envergure : refonte d’un processus interne, conduite d’un projet innovant, structuration d’une nouvelle activité…
Choisir la bonne personne pour déléguer
La délégation responsabilise l’équipe. Sa réussite repose en grande partie sur le choix de la personne à qui confier la tâche. Plusieurs critères entrent en ligne de compte. Les compétences et l’expérience du collaborateur doivent bien évidemment correspondre aux exigences de la mission. Son poste et ses responsabilités habituelles peuvent aussi indiquer s’il s’agit du bon profil. Sa charge de travail actuelle est aussi à prendre en considération, afin d’être sûr qu’il aura le temps nécessaire pour cette mission.
Le manager doit ensuite exposer clairement l’objectif poursuivi et s’assurer de l’adhésion du collaborateur. Cela permet de lever les réticences, répondre aux interrogations et créer les conditions de la réussite. À l’issue de la mission, le manager se doit de saluer les efforts fournis et les résultats obtenus. Cette valorisation peut prendre la forme de remerciements officiels, d’évolution de poste ou de prime exceptionnelle. L’engagement et la consolidation des équipes n’en seront que décuplés !
Accompagner et contrôler lorsqu’on délègue
Beaucoup de managers novices négligent la délégation par crainte de perdre le contrôle. Pourtant, une délégation réussie n’est pas synonyme d’abandon de responsabilité, bien au contraire. Le manager conserve un rôle d’accompagnement, de suivi et de validation finale. Pour sécuriser la démarche, il peut procéder par étapes en confiant d’abord des missions ponctuelles et d’ampleur limitée. Le collaborateur pourra ainsi monter en compétence progressivement.
Une fois la mission achevée, le manager devra trouver le juste équilibre entre autonomie et contrôle. Il lui revient de vérifier la qualité du travail et sa conformité avec les attentes exprimées. Tout en valorisant les efforts du collaborateur, il pourra partager des points d’amélioration dans une logique constructive. Avec le temps, la confiance viendra s’installer et les contrôles pourront être espacés.
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